Lundi 22 juillet
Poznan, ville laborieuse
Petite étape aujourd'hui jusqu'à Poznan (50 km).
Notre idée, c'est de partir suffisamment tôt pour faire la distance dans la matinée, visiter la ville l'après-midi, et se réfugier à l'hôtel le soir (car bien entendu, il n'y a pas de camping).
Mais les routes polonaises nous font toujours des surprises... Ce matin, après quelques kilomètres de belle route lisse et déserte, à nouveau l'asphalte disparait pour laisser place au sable, puis bientôt à la forêt. Séance poussette et moustique...
Et lorsque nous retrouvons un terrain un peu plus filant, Poznan n'est plus très loin. Déjà nous abordons les zones industrielles, les échangeurs d'autoroute au milieu desquels notre pauvre petite véloroute essaie de se frayer un chemin. Le bruit de la circulation nous étourdit. La petite bulle de sérénité qui nous protège en pareil cas est sérieusement secouée. Elle est bien amochée, au point que nous n'avons qu'une envie : aller directement à l'hôtel et ne plus rien faire. Tant pis pour Poznan. Décidément on a un problème avec les villes...
Et pourtant...
Il est un peu plus de midi lorsque nous parvenons enfin au coeur de la vieille ville (stare miasto). Tout à coup, nous voilà sur le Rynek (la place du marché). C'est splendide... Cette belle place carrée, ces jolies façades colorées, ces bâtiments magnifiques... Ouaouh ! On ne regrette plus d'être venus. L'étape laborieuse de ce matin est oubliée.
Pour fêter cela, on s'installe à la terrasse du premier restaurant venu, dans un des coins de la place, celui où il y a la statue de Neptune. Pendant que nous déjeunons, c'est le défilé des touristes qui se selfisent devant le dieu romain au trident. Séraph' et Rouletab' sont garés juste à coté, dans l'indifférence totale. Plus tard, en regardant leurs photos, les adorateurs de Neptune s'apercevront peut-être d'une présence incongrue...
Pour ce qui est de Poznan, nous en resterons là. Nous faisons lentement le tour de la belle place carrée, puis nous piquons droit sur l'hôtel de ce soir, en essayant cette fois de ne pas nous laisser démoraliser par l'agitation de la ville.
Courses au Żabka du coin, et repos pour le reste de l'après-midi.
Mardi 23 juillet
Mission généalogique...
Petit changement de programme pour les 2 jours qui viennent : nous allons nous détourner temporairement de l'EV9 afin de passer par Śrem (chtchrem), ville dont est originaire la famille d'Eric, un voisin. Eric et Odile nous ont confié un document généalogique pour... Sait-on jamais ? Trouver quelques traces ? Remonter un fil... C'était il y a deux générations. Il faudrait une chance inouïe. Mais ça vaut le coup d'essayer.
En tout cas, question route, nous ne perdons pas au change. La route départementale est belle, peu fréquentée. Dans la campagne ouverte, la moisson se termine et l'air est encore poussiéreux. Nous évitons délibérément les sections non revêtues et les forêts, dans la mesure où on peut les prévoir. Seuls les ondulations du terrain et le petit vent contraire nous obligent à mettre un peu plus de charbon dans la chaudière.
En arrivant à Śrem vers midi, nous passons près d'un cimetière... Allons voir, qui sait ? Nous sortons le document généalogique et questionnons les personnes que nous rencontrons. Sans succès. C'eut été trop beau ! Un monsieur nous indique l'emplacement d'un autre cimetière et tente d'interroger le site internet de la paroisse. Sans succès non plus. Chou blanc aussi au second cimetière.
Pas de miracle aujourd'hui... Mais nous ne regrettons pas le temps passé à jouer les enquêteurs. Demander aux personnes que nous croisons de nous aider à retrouver des stèles dans un cimetière, avec juste des noms et des dates de naissance, et nos quelques mots de polonais, et les voir faire tout leur possible pour nous aider, c'est en soi une expérience originale !
Vie de chateau
Ce soir, nous avons réservé une chambre au " Pałac Warchalowski ", dans le petit village agricole d'Osowo.
Et une fois de plus, le hasard nous fait une belle surprise...
Le Pałac Warchalowski est un vieux manoir du 19ème siècle. Extérieurement, le bâtiment ne paie pas de mine. Mais la surprise, c'est que le propriétaire est franco-polonais ! Nous sommes accueillis - en français, donc - comme des princes par Daniel, le maître de maison. L'intérieur de la bâtisse est chaleureux, meublé et décoré en harmonie, mais sans ce perfectionnisme désincarné qui fige les lieux et leur donne l'air d'un musée. Cette maison est vivante, cela se sent. Daniel Warchalowski - c'est son nom - est agrégé de philosophie et professeur de littérature. C'est un érudit, passionné d'histoire polonaise, la grande comme la petite. Il s'est attaché à cette maison, qu'il a rachetée et depuis restaure patiemment.
Nous prenons conscience en l'écoutant de la violence et de la complexité de l'histoire polonaise. Les mouvements de population, par exemple : à la fin de la 2ème guerre mondiale, les frontières de la Pologne ont été redessinées, à l'ouest comme à l'est. Les allemands qui vivaient en Silésie, redevenue polonaise, ont été expulsés et les polonais qui vivaient dans les territoires cédés aux soviétiques les ont remplacés.
Épuisés et las des violences stériles, les Polonais et les Allemands ont choisi d'en rester là. Ce n'était pas gagné...
Mercredi 24 juillet
Agroturystica
Comme chaque jour à la mi-journée, nous réfléchissons à l'étape du soir. Et comme souvent depuis que nous avons quitté les rivages de la Baltique, pas de camping en vue. Pas de petits hôtels non plus. Pas de touristes, pas de voyageurs. C'est la campagne.
Nous allons donc explorer un autre filon : les Agroturystyca. Un mélange de camping à la ferme et de chambre d'hôte. Nous appelons " U Dany Agroturystyca ", situé à environ 20km de la petite ville où nous faisons une pause. La dame qui décroche ne parle ni anglais ni allemand.
Mais tout problème a sa solution (sinon c'est pas un problème...). Comme nous sommes à cet instant précis en train de prendre un café, nous demandons à la dame du café, qui parle anglais, de nous servir d'interprête, ce qu'elle accepte avec le sourire. Aprés quelques échanges dont nous ne comprenons que quelques mots, nous devinons que c'est d'accord : " Dobra ! ".. Nous repartons sereins, direction Bialykal, petit hameau où nous attend notre gîte de ce soir.
Deux heures plus tard, après un petit arrêt au Sklep local, nous arrivons chez Dana, qui nous accueille chaleureusement. Nous discutons un bon moment, grâce à Google translate, puis nous montons " chez nous " : un petit appartement avec 3 chambres et une dizaine de lits, rien que pour nous. 190 Złotys quand même (45 euros). Pas donné, même pour la Pologne. Il faut dire que les prix ne sont pas affichés...
Le lendemain, Dana est venue nous embrasser avant de vaquer à ses occupatons, et nous a offert un pot de confiture. On a échangé nos adresses...
Séraphine est patraque
Jeudi 25 juillet
Ce soir, nous devrions être à Wrocław.
On dit Vrotshoiv. Et oui, on se perfectionne petit à petit dans la phonétique polonaise : w se prononce v, c se prononce ts, et le ł (avec la petite barre) se prononce comme un w. Prochaine leçon : les sz, les cz, et les szcz, quand ce sera plus clair...
Comme toujours à l'approche d'une grande ville (celle-ci est la 4ème du pays), on vise " un peu à coté " de façon à éviter les traversées toujours fastidieuses, et surtout laisser nos affaires en lieu sûr le temps de la visite.
Donc nous avons loué un studio pour deux jours à Biskupin, banlieue ouvrière de Wroclaw, desservie par le Tramway.
Mais nous n'en sommes pas là.
Aujourd'hui, c'est Séraphine qui nous fait son coup d'Calgon.
D'abord, c'est un aimant de la pédale à cale magnétique qui est parti sans laisser d'adresse (Magped, pour ceux que ça intéresse, mais je vous les déconseille). Heureusement, cette pièce faisait partie de mon kit de pièces détachées... Le temps de trouver un endroit abrité pour faire la réparation, et le problème était réglé.
Un peu plus tard, soudainement, c'est le frein arrière qui se met à faire un bruit anormal, genre "cling cling cling", d'abord au moment de freiner, puis en permanence. Arrêt d'urgence. Ça tombe bien il y a un joli jardin public ombragé juste à coté. On n'a qu'à dire que c'est l'heure de la pause !
Démontage du frein et constat : Le petit ressort qui tient les plaquettes écartées est tout cassé. Il s'est décroché et tape sur le disque. Cause : les plaquettes sont totalement usées. Solution : changer les plaquettes. La pièce faisait aussi partie de mon kit. Ouf...
Nous approchons de Wroclaw. Nous retrouvons sans plaisir les contournements, les passages compliqués à travers les échangeurs, mais toujours (et heureusement) ce qui va avec : l'indéfectible respect dû aux cyclistes et aux piétons, qui rend la chose finalement assez confortable. L'approche est donc sans histoires, et nous arrivons de bonne heure au " Happy life Hostel ".
Nous avons quelques difficultés à nous faire comprendre de la personne à l'accueil... Elle n'a pas le numéro du studio que nous avons réservé et nous demande d'appeler nous même " la patronne " pour avoir le renseignement ! On s'énerve un peu... Elle accepte finalement de débloquer elle-même la situation. Et nous finissons par comprendre l'origine du quiproquo : le studio que nous avons réservé vient d'être aménagé et ... n'a pas de numéro ! Tout se termine bien, et avec le sourire. En fait, c'était expliqué dans le message de confirmation, qu'il aurait suffi de traduire. Du coup on fait un peu profil bas...
Wroclaw, ville-musée
Vendredi 26 juillet
Nous partons très tôt ce matin en tramway pour visiter la ville. Le Lonely Planet nous met l'eau à la bouche (il est conçu pour ça). On pourrait y passer la semaine. Mais nous ne sommes pas boulimiques de lieux touristiques, et notre programme est assez modeste : se balader un peu dans les rues, regarder, entrer dans quelques églises, et plus si affinités.
Le tramway nous prend " en bas de chez nous " et nous dépose au coeur de la vieille ville. On commence par le Rynek (la place du marché). Toutes les villes polonaises dignes de ce nom ont un Rynek. Celui de Wroclaw est beaucoup plus vaste que celui de Poznan. Moins homogène aussi... Quelques bâtiments staliniens sont venus s'y inscruster. Comme à Poznan, le centre de la place n'est pas vide. C'est un pâté de maison, et il y a même des petites venelles qui le traverse. C'est assez marrant. On se croirait dans un petit village, alors qu'on est au coeur d'une des plus grandes villes de Pologne.
Disséminés un peu partout dans des endroits inattendus, il y a les petits gnomes. Des statuettes en bronze censées se moquer des inepties communistes... Il paraît qu'il y en a 300.
Les bâtiments historiques, les églises, les vieilles demeures, les personnages célèbres... le centre de Wroclaw est un musée à ciel ouvert. Nous choisissons de passer un peu de temps dans la vieille université baroque. Nous nous asseyons d'abord un moment dans l'Oratorium Marianum, au rez-de-chaussée, où un sextet à cordes répète le concert de demain soir. Le plafond voûté et les lourdes décorations baroques amplifient la présence des instruments tout en évitant les réverbérations. Mozart et Brahms, moment musical... moment de calme...
Puis nous montons dans l'Aula Leopoldina, l'amphithéâtre d'apparat de l'université. Plus baroque que baroque. Plafond peints, allégories prétentieuses, portraits des grands philosophes, dorures partout, boiseries cirées, statuaire gréco-romaine, ... chacun ses goûts ! Le podium d'où parle le professeur est surmonté d'un autre podium, lui même surmonté d'un troisième. Tout un symbole...
Plus touchante est la galerie de portraits des anciens recteurs de l'université. Tous sont représentés de façon très solennelle, arborant les ornements de leur fonction : la cape de zibeline, le sceptre et l'anneau au doigt. Tous sauf un, qui s'est fait représenter en chemise froissée et pantalon kaki... Indiana Jones ! Y'aurait un message ?
L'église du Saint Nom de Jésus... Celle-là nous a achevé. Indescriptible. Plus baroque c'est pas possible. J'ai pas de mots ... Sauf à me demander dans tout ce fouillis pompeux et dégoulinant ce qui relève de Dieu et ce qui relève des hommes...
Nous terminons la visite par un petit salut aux piétons anonymes : des statues de bronze qui s'enfoncent dans le sol et ressortent de l'autre coté de la rue. Original et très réaliste.
Des tramways plein la ville
Pour rentrer chez nous, on reprend le tramway. Ça cafouille un peu car le réseau est touffu. Les rails se croisent dans tous les sens. Des lignes différentes empruntent par moment les mêmes tronçons. Le plan du réseau est illisible. Et en plus des lignes sont détournées à cause de travaux... Google nous tire d'affaire et nous met sur les (bons) rails.
Comment faisait-on avant ? Il faudra que je vous en parle une prochaine fois...
Samedi 27 juillet
Pour tout vous dire, la fatigue commence à s'accumuler un peu. Les petites routes de Pologne ne sont pas si faciles. Pas tellement à cause du relief (on a connu pire) mais à cause de leur état imprévisible et de la nature sableuse du terrain. On n'hésite plus à rester sur des axes plus importants. Les routes " à 3 chiffres " (les départementales) répondent bien à nos besoins.
Et comme on est très en avance, on a décidé de ralentir un peu. On se donne 5 jours pour couvrir les 250 km jusqu'à Oświęcim (Auschwitz), et il nous restera encore un peu de crédit-temps pour se reposer en arrivant à Wadowice.
Aujourd'hui, l'étape est facile. La campagne est calme, comme endormie. La route est belle et peu fréquentée. Pas de sable, que du plat. Il ne reste que le vent dont on aimerait bien qu'il nous aide un peu de temps en temps. Ça n'est pas encore arrivé depuis que nous avons quitté Gdansk.
Les villes à la campagne
Les petits villages se succèdent tous les 5-6 kilometres. À chaque fois nous sommes frappés par la quantité d'aménagements et d'équipements collectifs qu'on y trouve. Chaque bourg un peu important a sa mini-caserne de pompier (un garage avec une porte peinte en rouge), son Sklep traditionnel, son abribus, sa cour d'école avec jeux pour les enfants (accessible même quand l'école est fermée), son préau en accès libre, avec tables et bancs, et même la prise électrique pour la sono. Comment interpréter cela ? Sont-ce des legs de l'époque communiste ? Ou une volonté politique d'aujourd'hui ? Ou simplement un sens de la communauté encore bien vivace, malgré la déferlante de l'économie de marché et de l'individualisme ?
Notre étape de ce soir, Bzreg (Bjek), est une petite ville industrielle comme on en rencontre souvent.
On est dans la campagne, et tout à coup à l'horizon surgissent des barres d'immeubles, des cheminées d'usine, des vieux bâtiments de brique, des silos, des convoyeurs. Parfois ce sont des friches d'une époque révolue, souvent ce sont des installations récentes ou modernisées.
Brzeg est une ville à la campagne, avec commerces, écoles, services, centres médicaux en tout genres, instituts de beauté, salons de massage. Une ville avec du travail, des logements, des loisirs. Une ville qui se suffit à elle-même.
Nous, on y trouve assez facilement ce qui fait notre bonheur : une Żabka et un hébergement calme à prix modique pour travailleurs.
Ce soir, c'est un pensjonat, une maison d'hôtes. C'est une assez grande bâtisse, un peu vieillote, avec déjà pas mal de chambres, le tout dans un style très utilitariste. Pas de chichis, pas de touristes, juste des polonais qui probablement travaillent à l'usine à coté, ou des familles en voyage. Et bien sûr : cuisine commune et table dans le jardin.
Soirée polonaise
Il n'est pas tard. Nous nous installons dans le jardin, Béatrice pour dessiner et moi pour écrire. Un peu après, un monsieur arrive et s'installe avec nous. Dzien dobry ! (bonjour). La " conversation " s'engage. L'homme ne parle que polonais, mais nous arrivons à nous raconter plein de choses, avec quelques mots et beaucoup de gestes. Il est très impressionné par Séraphine et Rouletabille, garés juste à coté.
Il voit Béatrice en train de peindre et dit : marouiller, marouiller ! On s'étonne de d'entendre ce mot dans sa bouche. Après plusieurs tentatives d'explication, nous comprenons qu'il dit ona maluje : elle peint. Nous lui mimons ce que veut dire marouiller dans le patois de chez nous... On rigole bien !
Un peu plus tard sa compagne le rejoint. Elle parle un peu anglais, ce qui nous permet de faire un peu mieux connaissance. Lui travaille comme monteur dans l'hydraulique (si j'ai bien compris) et elle a un job en Irlande du nord, à Belfast. Elle revient au pays une fois par an pour voir sa famille. Pas simple... Ils se posent beaucoup de questions : revenir en Pologne ? émigrer définitivement ? Leur petite fille Angelika a quatre ans. Elle est bilingue...
La soirée s'est prolongée. On a regardé les carnets de Béatrice, des photos de famille, partagé le chocolat, le café, on a continué à discuter... Béatrice a réussi à dessiner un peu. Je n'ai rien écrit. On a passé une bonne soirée.
Ils repartent demain pour Katowice. En train. Ils n'ont pas de voiture. Dans deux semaines, la maman et sa fille repartent pour Belfast. Dovidzenia ! (Au revoir).
Ces vies compliquées, ces choix impossibles... On sait tout cela. Mais il y a une différence entre savoir et ressentir. Ici, dans cette petite ville quelconque de Silésie, à l'écart de tout circuit touristique, hors de notre bulle cognitive, on en fait l'expérience. Nous sommes des privilégiés...
Voir le film Ouistreham.
Soirée régressive
Dimanche 28 juillet
Ce matin, la météo est sans ambiguïté : pluie jusqu'à 10 heures, puis le temps va se dégager, le vent se lever et tourner au nord ouest. Ce qui nous convient parfaitement.
Nous attendons donc dans le pensjonat que la pluie cesse pour siffler le départ.
Si la route est comme hier, ce sera parfait.
Hélas, à peine 5 km après la sortie de la ville, ça recommence : on s'enlise tous les 30 mètres dans le sable alourdi par la pluie. Et quand le sol est suffisamment dur pour porter nos vélos, nous devons zigzaguer entre les nids de poule, où plutôt les nids d'autruche, tant le chemin est défoncé. On regretterait presque les plaques de béton disjointes de Poméranie.
Heureusement, ça ne dure pas. Et de toute façon à partir de maintenant c'est décidé : on reste sur la départementale jusqu'à Opole.
Nous arrivons rapidement à Opole, poussés par le fort vent de nord-ouest, qui de plus a chassé les nuages.
Opole est une ville assez touristique, plutôt jolie. Il y a un grand parc zoologique à coté, et pas mal de beaux hôtels. Des industries aussi.
Pas mal de monde, soleil, l'ambiance est à la flânerie. La terrasse d'un glacier, à l'ombre, protégée du vent frais... On ne résiste pas.
Toujours pas de camping, sauf à faire un grand détour. Alors ce soir, ce sera encore l'hôtel. Nous profitons d'un tarif dernières minutes pour nous offrir un 3 étoiles avec spa et piscine à courant... pour 50 euros.
Et au point où on on est, on s'offre le resto. C'est pas si souvent et ça changera des pâtes et du maquereau...
Les aquarelles de Béatrice
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