10 - Dzien dobry Polska


Lundi 8 juillet (France)

Ouf !

On est lundi. Les élections législatives sont derrière nous. Le barrage républicain a fonctionné (merci qui ?). Emmanuel 1er roi des français voulait une clarification, il récolte un pays ingouvernable. Et maintenant il nous parle de parlementarisme, de coalition de gens raisonnables et de consensus, après avoir gouverné seul, imposé ses réformes et tordu les institutions ! Manque pas d'air...

Le plus drôle, si on peut dire, c'est qu'il a peut-être raison. Il y a plein de pays en Europe où les représentations nationales sont élues à la proportionnelle et parviennent à gouverner en négociant des compromis (le parlement Européen lui-même en est un bel exemple). La France aurait pu s'engager dans cette voie en 2017, si le professeur Macron n'avait pas renoncé à sa promesse de réforme du code électoral, et s'il avait écouté les conclusions de ses multiples grands débats, convention citoyenne, conseil national de refondation, et j'en oublie peut-être....

Mister Macron a joué jusqu'à la caricature sa soi-disant légitimité majoritaire, en oubliant joyeusement grâce à qui il a été réélu en 2022, et grâce à qui nous échappons encore une fois en 2024 au déni écologique, au populisme et au repli sur soi. Et à présent avec ses grands airs solennels il demande aux partis (enfin seulement ceux qui sont dignes de sa considération) de nettoyer sa m....

Et, dernier " en même temps " mais pas le moindre : c'est le président le plus jupitérien de tous qui va peut-être précipiter la fin de la monarchie présidentielle à la française. A condition que les partis soient prêts à relever le défi. Mais les voilà retombés dans leurs querelles d'ego. Quel gâchis ! Manu doit bien rigoler.

Bon. Excusez-moi si je vous ai saoulés avec mes histoires, mais fallait qu'ça sorte...

Revenons à nos modestes petites affaires.

Lundi 8 juillet (Pologne)

La mer Baltique ? Où ça ?

Nos roues sont maintenant résolument orientées vers le nord est. Plus de saute-frontières avant un bon paquet de semaines.

Nous avons rejoint la mer Baltique, que nous allons longer jusqu'à Gdansk, sur 460 kilomètres, avant de mettre cap au sud en remontant la Vistule.

Mais les premières dizaines de kilomètres douchent un peu notre enthousiasme. La piste est bosselée, sablonneuse, parsemée de nids de poule et de grandes flaques d'eau noirâtres (il pleut un jour sur deux). Nous avançons péniblement dans une interminable forêt de pins, poursuivis par des escadrilles de moustiques affamés. 

Et quand ce ne sont pas les arbres et les dunes qui cachent la mer, ce sont les campings grillagés, les rues encombrées et les grands immeubles neufs des stations balnéaires pour classes moyennes. La Baltique est le seul accès à la mer pour les polonais.

Nous avons pédalé 60 km, nous n'avons toujours pas vu la mer. Bien sûr il nous suffirait de traverser la forêt ou de se faufiler entre deux " holiday parks " pour voir de l'autre coté, mais pour tout vous dire on a un peu la flemme. Question d'ambiance ? On préfère avancer...

Forêt / station balnéaire / forêt / station balnéaire... Si c'est comme ça jusqu'à Gdansk, on va peut-être changer nos plans...

Mais comme toujours en voyage, les meilleures choses arrivent sans qu'on les calcule... 

Dans une zone un peu moins urbanisée (parce qu'un peu plus éloignée de la plage), nous dénichons un adorable petit camping familial, coincé entre les pâtés de maison. Il n'y a que des mobil-homes enracinés et - c'est ce qui nous intéresse - un petit rectangle de gazon tondu réservé aux toiles de tentes, caché au beau milieu. Il y a aussi un grand préau commun, avec frigo, plaque de cuisson, vaisselle, etc. Petit détail qui change tout : pas de voitures dans le camping, elles sont garées à l'extérieur. Nous sommes accueillis par une charmante jeune fille qui parle anglais (c'est assez rare, j'y reviendrai).

Pas de touristes par ici, que des familles polonaises en vacances. Au retour de la plage, il y a animation pour les enfants. Très mignon... Le soir les gamins jouent encore un peu dans le parc, les chiens rapportent la baballe et aboient mais à la nuit tombée tout est calme. Voilà ce qu'il nous faut...                                                    

Mardi 9 juillet

Forêt / station balnéaire / forêt / station balnéaire ... Lassant. La décision est prise : à la prochaine occasion on attrape un train, histoire de faire un grand bon en avant, et si possible mettre derrière nous cette route monotone.

Cela dit, aujourd'hui le terrain s'améliore (tandis que le temps se dégrade). Le paysage s'élargit, les pistes en forêt sont plus roulantes, les villes sont plus aérées, moins bondées. Peut-être parce qu'il est encore tôt ?

Entre deux restaurants, nous trouvons une petite rue oubliée qui va droit vers la mer. Quelques bateaux de pêche échoués sur la plage, l'échoppe d'un pêcheur... Un petit trou dans la raquette, ignoré par l'implacable prédation touristique. 

Ça y est, on a vu la mer. On peut y aller.

Après encore quelques alternances de forêts / stations balnéaires, nous arrivons à Kolobrzeg (se prononce approximativement Kowobzeg). Une vraie ville, avec des maisons qui ne sont pas des locations saisonnières, des rues avec autre chose que des restaurants et des marchands de chinoiseries en plastique.

Et il y a aussi la gare... On prend le temps de se renseigner, de vérifier que les vélos sont acceptés et de réserver des places. Nous choisissons au hasard d'aller jusqu'à Slupsk (Swopchk), à environ 100km d'ici dans notre direction.

Cette formalité accomplie, nous nous posons dans un petit endroit agréable, car c'est l'heure de la visio avec l'EHPAD de Rouillon où réside ma maman. A l'heure prévue nous démarrons Google Meet. La liaison s'établit, tout le monde se souhaite le bonjour et Virginie, l'animatrice, initie les échanges. Après quelques questions/réponses, nous nous lançons dans une visite virtuelle du quartier : les rues commerçantes, la mairie, les bijoux d'ambre dans la vitrine d'une boutique, une pâtisserie, l'agence locale du Crédit Agricole (on tire des sous, pour voir), les statues des papes polonais, l'église en brique, avec ses curieuses colonnes penchées à l'intérieur... Et puis c'est l'heure de terminer l'émission. On se dit au revoir. La prochaine session est en août.

Maintenant, direction le camping à la sortie de la ville. Celui-là est tout le contraire de celui d'hier : immense, bordélique, accueil bourru, formalités compliquées, bruit des trains, voitures dans tous les sens, promiscuité... Seuls les sanitaires sont irréprochables.

Mercredi 10 juillet

Ce matin, c'est grass'mat. Le train est à 10h25 et nous n'avons rien d'autre à faire que plier nos affaires et aller à la gare. Nous quittons sans regret cet endroit sans âme tout en compilant mentalement les critères auxquels nous ferons désormais attention avant de choisir un camping (quand choix il y a).

Le train qui doit nous emmener à " Swopchk " correspond à nos intercités français : matériel ancien reconditionné, plateformes très hautes, portes très étroites, marchepied très raide.

Le train est à quai une heure avant le départ (on est au début de la ligne). On a tout notre temps pour embarquer. C'est cool...

Nous hissons Séraphine et Rouletabille qui se laissent faire docilement. Nous parvenons même à les suspendre aux crochets dans le petit espace réservé aux vélos. Personne ne pourra dire que nos vélos sont refusés parce que " pas normaux ". Nous restons un moment sur la plateforme pour aider les voyageurs à hisser leurs énormes valises (un bienfait n'est jamais perdu, comme on s'en rendra compte un peu plus tard à la descente).

Le panneau d'affichage annonce : départ à 10h25. Mais il faut traduire " le départ est possible à partir de 10h25 ". 10 minutes après l'heure prévue, sans s'affoler le moins du monde, le contrôleur ferme les portes (elles ne se ferment pas toutes seules). Petit coup de sifflet pour l'ambiance et c'est parti. A chaque arrêt le train prend un peu plus de retard. Au moins nous n'aurons pas à nous affoler quand il faudra à notre tour descendre bagages et vélos à travers la porte étroite. 

En conclusion, cette première expérience des trains Intercités polonais est plutôt bonne : c'est fluide, c'est clair, sans complications, sans affolement, ça va pas vite mais on n'est pas pressé. Désormais, on sait que c'est faisable, ce qui nous ouvre des possibilités. 

Et nous avons gagné 100 km, c'est à dire deux jours supplémentaires sur notre compte épargne-temps...

Nous reprenons la route plein nord pour retrouver notre itinéraire, qui traverse le parc national Slowinski

Aujourd'hui, la chaleur est étouffante, les nuages d'orage bourgeonnent. Nous avons reçu des SMS d'alerte sur nos téléphones. L'endroit choisi pour l'étape de ce soir est à 25 km vers le nord. Heureusement, le vent (chaud) nous pousse fermement. Nous arrivons avant la pluie.

Voilà un camping qui coche à peu près tous nos critères : petit, familial, au bord d'un grand lac, presque vide, avec un espace sans voiture pour les toiles de tentes, un préau avec des tables, un bar, une bouilloire pour le café. Seuls les sanitaires ne sont pas à la hauteur. La douche est un jeu de hasard : pour l'eau chaude, il faut " miser " 5 zlotis (1,25 euros) pour 4 minutes. L'installation n'inspire pas confiance. Nous nous contenterons de l'eau froide.

La tente à peine installée, le gérant (?), bien aimable, passe nous voir et nous recommande de la déplacer, car l'espace que nous avons choisi va se remplir d'eau quand il va pleuvoir, nous dit-il.

Effectivement, le coup de vent arrive, le ciel noircit d'un coup, immédiatement suivi des trombes d'eau annoncées alors que nous terminons tout juste la manoeuvre. On passera le reste de la soirée sous le petit préau.

L'orage est passé, plus de vent mais le temps est toujours bouché. La chaleur étouffante est devenue moiteur humide. 

Nous regagnons notre tente en passant à coté de la grande flaque d'eau qui aurait pu être notre domicile de ce soir...

C'est l'heure des moustiques. Aussitôt rentrés chez nous, on tend l'oreille pour être sûrs de ne pas avoir enfermé quelques unes de ces vilaines bestioles.

U Woja

Jeudi 11 juillet

Notre trace passe à Łeba (Weba), station balnéaire (encore une) et principale ville du parc Slowinski. Nous savons déjà que les campings dans ce quartier ne nous plairons pas.

2 possibilités : soit on va plus loin, soit on s'arrête avant, tant qu'on est encore dans la campagne. On choisit la seconde option.

L'étape d'aujourd'hui sera donc courte, mais nous n'entamerons que très peu notre capital-temps.

Et surtout, le camping " U Woja " à Zarnowska est exactement ce qu'il nous faut : tout petit, familial, géré par un couple assez âgé, et " no mosquitos " nous dit Eryk, le propriétaire. Eryk ne parle ni anglais, ni allemand (ni français, bien entendu) mais nous nous comprenons par gestes.

Comme on arrive de bonne heure nous aurons droit à un joli petit carré de gazon rien que pour nous, près d'une baraque avec table, chaises, frigo, gazinière, bouilloire : le top du confort ! Pour 42 Zlotis (10 euros) en espèces et sans formalités... 

Cet endroit nous plait, nous décidons d'y rester 2 nuits. Et comme le soleil est attendu demain, nous irons voir les dunes du parc Slowinski.

Pour ce qui est des moustiques, la promesse n'est pas tout à fait tenue. Le contraire nous aurait surpris tant il y a de l'eau stagnante partout.

Décalage horaire

Vendredi 12 juillet

Pas de pliage de tente ni de rangement d'affaires ce matin. On se lève un peu plus tard que d'habitude : 7h15.

Mais, me direz-vous, pourquoi se lever si tôt alors que c'est les vacances ?

Réponse : parce que la Pologne est à la même heure légale que la France, alors que nous sommes 2000 kilomètres plus à l'est et au nord. Conséquences, le soleil se lève très tôt (4h30) et la nuit tombe vite (9h30), d'autant que les jours commencent à raccourcir. Nous avons donc voté à l'unanimité de décaler d'une demi-heure le moment du lever (7h00 au lieu de 7h30), et d'autant l'extinction des feux le soir (22h30).

Dunes et Schplaf !

Les dunes du parc Slowinski, c'est comme les dunes du Pilat mais en moins haut, nous a-t-on dit.

12 km de piste cyclable toute plate pour y aller, autant pour revenir, plus petit détour pour faire les courses, çà nous fait un petit 25 km. Petite ballade tranquille pour faire tourner les jambes, comme un lundi de Tour de France...

Le tour sur les dunes proprement dites est vite fait. Du coup, nous descendons vers la plage, avec l'intention de tremper les pieds dans la Baltique au moins une fois.

Il fait chaud, pas de vent, la plage est immense et presque vide, il n'y a personne dans l'eau... L'occasion est trop belle. Je me décide à aller faire quelques brasses. L'eau n'est pas si froide... Apparemment, certains attendaient qu'un volontaire s'y colle, car maintenant je ne suis plus tout seul à barboter.

En remontant de la plage, nous discutons un bon moment avec un employé du parc, qui nous apprend quelques expressions polonaises utiles : gówno (merde), piwo proszę (une bière s'il vous plait)

Quand nous revenons vers le parking où nous avons laissé les vélos, il y a foule. Les minibus électriques déversent leur cargaison de vacanciers et repartent bien vite en chercher d'autres. Heureusement que la circulation des voitures est interdite. Au moins tout cela se fait sans bruit et sans énervement.

Pour nous, la journée est finie. On rentre " chez nous ", au camping. Cet après-midi, c'est repos.

Camping floc-floc

Samedi 13 juillet

Il a plu toute la nuit. Le terrain est littéralement imbibé d'eau. Ça commence même à remonter par les coutures du tapis de sol.

Dehors, on marche dans l'eau, ça fait floc floc sur l'herbe. Même plus la peine d'essayer de garder les pieds au sec. Les voitures creusent des ornières que Yorek tente vainement de combler avec du sable.

Quand tout est mouillé, le protocole du matin prend un peu plus de temps. Ça " bouine " davantage. Il faut séparer le mouillé du sec, éviter de tout salir, trouver des endroits secs pour poser les affaires en attendant de fermer les sacoches. La tente, complétement trempée, est rangée dans une poche étanche pour éviter de contaminer tout le reste. Mais quoiqu'on fasse, l'humidité s'insinue partout.

Au moment de partir, nous saluons chaleureusement Yorek et son épouse, qui nous dit en polonais, en y ajoutant les gestes, quelque chose comme " que Dieu vous protège ".

Garmin avait raison

En tout cas, ce matin, le Dieu des cyclistes nous a fait une farce. 

Après avoir passé Łeba (Weba), nous retrouvons sans plaisir les pistes forestières sablonneuses, les nids de poule et les flaques d'eau noire rechargées par la pluie de cette nuit.

A une bifurcation, le Garmin nous dit d'aller à droite. Mais à gauche, pour une fois, un beau ruban d'asphalte tout neuf, bien lisse. On se laisse tenter... Hélas, 200 mètres plus loin c'est terminé. En passant au milieu de plusieurs fermes, la belle route s'est transformée en chemin boueux. On se dit que ça ne va pas durer, qu'on va retrouver un sol dur un peu plus loin, on s'obstine, on s'obstine... Et ça ne s'arrange pas. Le chemin (ce qu'il en reste) est de plus en plus mauvais. Il faut maintenant pousser les vélos dans un mélange de boue noire et de sable mouillé. Bien entendu, les moustiques en profitent pour se gaver... Je m'obstine à remonter sur le vélo, ce qui me vaut plusieurs chutes dans la boue. A vélo couché, une perte d'équilibre se termine toujours par terre...  

Après un détour de plusieurs kilomètres, nous retrouvons enfin notre trace, ses nids de poule et ses flaques d'eau... mais au moins ça roule et on arrive à distancer les moustiques !

Pokoje Wolne

Et puis c'est la succession de stations balnéaires qui revient. Il y a des campings partout. Parfois ce sont de simples champs (des pole namiotowe) avec de simples toilettes en plastique, sans eau (des ToiToi). Ou bien des villages de mobilhomes. Dans tous les cas les terrains sont inondés ou du moins gorgés d'eau. Pas envie de faire floc-floc toute la soirée, on a notre compte aujourd'hui. 

Et puis on est samedi. On a appris à se méfier des campings le samedi.

Alors on cherche une petite pension familiale. Ici, on dit Pokoje. En fait, pokoje veut dire chambre. Il y a les Pokoje Wolne (quelques chambres), les Pokoje Goscinne (littéralement chambre d'amis), et les Pokoje wynajem (ça, on sait pas trop ce que c'est).

On choisit donc un Pokoje Wolne, à Jastrzębia Góra (Yashtembia goura) un peu à l'écart du littoral : la pension Willa Kaszubska. Nous sommes accueillis par une charmante dame polonaise, qui parle allemand très clairement. L'établissement tient plus de l'hôtel que du petit pokoje. Et le lendemain, nous avons eu droit au śniadanie (shniadanié - petit déjeuner), qui est un vrai repas complet.

Hostel pas sérieux

Dimanche 14 juillet

À Jastrzębia Góra, nous avons atteint le point le plus au nord de notre voyage. A partir de maintenant, notre cap s'infléchit vers le sud-est.

Devant nous s'étend une spectaculaire langue de sable longue de 35 km, qui s'avance dans la mer. Au bout, un ferry doit nous amener directement à Gdansk. Nous vérifions et revérifions les horaires, les possibilités de transport de vélo et tout ça, car on n'a pas envie de se retrouver le bec dans l'eau (c'est le cas de le dire) et de devoir rebrousser chemin.

A l'embarcadère, nous rencontrons une famille de cyclo-voyageurs français : Le papa, la maman, les 3 enfants (8, 5 et 2 ans), 4 vélos et une remorque... Ils sont aussi surpris que nous d'entendre parler français. Il faut dire qu'ici les touristes, lorsqu'ils sont étrangers, sont majoritairement allemands ou tchèques. Eux, ils sont partis de Chalon-sur-Saône début mai et doivent rentrer fin août. 

Voyager à vélo avec des enfants, ça demande une sacrée dose de patience et d'organisation. Nous les trouvons bien courageux, mais après tout ils font comme nous : c'est leur choix et ils aiment ça. En tout cas tout le monde à l'air très détendu. Les gamins sont adorables et manifestement très autonomes. Une belle petite famille et une belle rencontre...

Coté ferry, tout se passe comme prévu. Et même mieux que prévu : le ferry ne s'arrête pas au port mais remonte le long des canaux et nous débarque directement dans le centre historique. Bonne surprise.

Mais une surprise peut en cacher une autre : Nous nous rendons à l'auberge de jeunesse Hostel Filip, que nous avons réservé sur Booking. Problème : la réception est fermée, et le téléphone est sur répondeur. Et aucune instruction spéciale sur la confirmation de réservation... Pas la peine d'insister. Nous réservons en catastrophe un autre Hôtel, et retraversons la ville dans l'autre sens. Nous logerons finalement au Dom Muzika, hôtel plutôt luxueux attenant à l'académie de musique de Gdansk. Bon, évidemment c'est plus cher, mais on s'en tire plutôt bien.

Demain, visite de Gdansk, et mardi nous mettons cap au sud.

Trou dans la raquette


Animation du soir. Trop mignon...

EV10

Près du parc Slowinski

Bond en avant...

Près du parc Slowinski

Chez nous (camping U Woja)

Parc Slowinski






Ferry de Hel à Gdansk

Près de Hel

Gdansk

Les aquarelles de Béatrice






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Commentaires

  1. À voir vos photos , on ne mesure pas la pluie que vous avez pris sur la tête !!! Bravo pour le voyage …
    Polbec

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  2. Moi j'adore le chapitre "Macron election" tout est si bien ecrit !
    Le reste c'est l'aventure du voyage mais vous êtes courageux et avertis 😉.
    En ce qui nous concerne c'est plus soft, on rentre de 8 jours de vélo en Bretagne où il a plu que 3 jours, on repart mi août vers l'Alsace... Bises Céline

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  3. Je suis très impressionnée par tous ces personnages qui sortent du dallage ! Qui en sortent ou qui s'y enfoncent ? Qui en est le sculpteur ou la sculptrice ?
    Certaines maisons me font immanquablement penser à l'architecture hollandaise.
    On attend avec gourmandise la suite de vos aventures !
    Bises du Rondray (il fait 32° aujourd'hui)
    Irina

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